L' île de Tenerife

La Orotava

Elle est la ville où, dans un premier temps, nous avons séjourné (voir page introductive relative à ce séjour) ..

Nous y avons subi des trombes d' eau ... Nous y avons eu froid !

Il n' empêche que nous n' avons pas regretté l' avoir sélectionnée comme "camp de base" .

De taille humaine et d' une belle homogénéité architecturale,  elle est très probablement la ville coloniale où nous avons pris le plus

de plaisir à nous balader . Elle abrite de superbes demeures et maisons de maître édifiées au cours des XVIIème et XVIIIème siècles,

dont la plupart ont fait l' objet d' une belle restauration . Elle occupe les versants d' une colline, si bien qu' errant dans ses ruelles pavées,

nous n' avons cessé d' y grimper avant que nous en redégringolions .

 

La Laguna

Ancienne capitale de l' île, son centre historique est depuis 1999, classé au Patrimoine mondial de l' Unesco .

Quelques très belles façades de palais baroques et de demeures coloniales témoignent de ce passé glorieux . Ils s' alignent autour

de trois rues principales, piétonnes et parallèles que nous arpentions le nez en l' air, malgré la pluie qui s' y abattait, découvrant

ainsi de beaux balcons ouvragés, faits de bois ou de fer forgé .

 

Nous jugions cependant son unité architecturale bien moins conservée que ne l' était celle de la Orotava .

Tel celui de l' office de tourisme, il est possible d' accéder à de très élégants patios typiques du style canarien,

abrités au cœur de quelques riches édifices colorés .

 

Santa Cruz de Tenerife

La capitale de Tenerife n' est pas particulièrement parvenue à nous séduire ... Elle nous est apparue telle une ville dont les constructions modernes ont aujourd' hui envahi l' antique cœur colonial ... Ainsi en a t' elle perdu toute forme d' authenticité .

Nous stationnions proche de son marché, le Mercado de Nuestra Señora de Africa, un bâtiment moderne édifié à l' image des missions catholiques du Mexique ou de Californie . Il n' y régnait plus beaucoup d' activité, alors que nous l' atteignions juste avant qu' il ne ferme .

 


 

La Calle Antonio Dominguez Alfonso demeure très certainement, la rue ayant su, le plus avoir conservé son caractère colonial ...

Elle nous a semblé ici, faire exception !

 

 

Depuis l' église Nuestra Señora de la Conception, d' où elle prend son origine, la rue bordée de palmiers abrite une poignée de maisons anciennes et colorées dont les rez-de-chaussés sont principalement occupés par les bars et les restaurants de la ville .

 

 La Plaza de España constitue le centre social de la ville . Elle est occupée par un vaste bassin rond bordé de palmiers et d' édifices modernes,

au style tout à fait hétéroclite, dépourvus du moindre charme .

 

 Il est cependant à Santa Cruz, un bâtiment moderne dont nous ayons apprécié l' architecture : l' Auditorio de Tenerife Adàn Martin .

Édifié en bord de mer, dressant sa haute voile blanche, ses formes nous ont un peu rappelé le Sydney Opéra House .

 


 

Cette œuvre aux formes harmonieuses est rapidement parvenue à figurer comme l' une des images emblématiques de la ville ...

Du haut de ses cinquante mètres, c' est vrai qu' elle en impose !

 


 

Nous ne pouvions hélas en visiter l' intérieur (uniquement accessible à certaines heures de certains jours) . Nous accédions cependant,

à son café-bistrot .

 

Au pied de la ville, nous découvrions entre deux averses, alors que le ciel s' éclaircissait, un fabuleux massif aux relief bien accidenté :

celui de l' Anaga, où nous envisagions très prochainement aller randonner ...

 

Parque Rural Anaga

Au départ de Santa-Cruz, nous longions la côte sur 8 km vers

le Nord ; c' est ainsi que nous atteignions le village de San Andrés . Adossé à une colline, il domine la playa de Las Teresitas, réputée comme étant l' une des plus belles plages de l' île . Elle en est en

tout cas, l' unique plage de sable fin et blond, qu' elle étale sur près

de 2 km, le long desquels sont plantés quelques palmiers .

Poussés par les vents, ce sable proviendrait du Sahara ?!

Le temps ne se prêtait vraiment pas à ce que nous y étalions

nos serviettes ... nous ne nous y éternisions pas !

Plus au Nord, la route s' élève vers le Massif de l' Anaga ...

Hélas, les pluies incessantes qui s' abattaient sur ses versants

nous interdisaient toute tentative de sortie du véhicule . La route redégringolait ensuite vers l' océan ; nous la suivions jusqu' à ce

qu' elle ne prenne fin proche du village d' Iguesta .

 

 

Le massif de l' Anaga culmine à 1 024 mètres d' altitude . Sur près de 14 500 ha, il occupe l' extrémité Nord-Est de l' île, dont il est devenu

parc rural . Il est sillonné par de nombreux sentiers de randonnée, dont les tracés sont plébiscités par de nombreux adeptes de la discipline,

avions- nous pu lire avant notre départ . Ainsi nous réjouissions-nous de les fouler, évoluant au cœur de son épaisse végétation ou en sous-bois . Ils offrent parait-il, de sublimes panoramas sur des pics acérés, des vallées profondes, ainsi que sur l' océan ...

Espérant une météo plus clémente, nous y retardions notre venue ... car crapahuter sous la pluie, c' est décidément pas notre truc !

Résignés, nous nous y rendions cependant, alors que les nuages en avaient accroché les sommets . 

Dans un premier temps, la route traversant le parc s' élève en lacets, de manière assez prononcée . Elle s' enfonce ensuite sous une épaisse

forêt aux essences endémiques . Elle est par endroits si dense, que la lumière n' y pénètre pas, faisant perdurer l' existence de quelques

plaques de neige malgré une relative douceur ! Elles témoignaient du récent passage d' un chasse-neige ... Drôle de temps tout de même !

 

Nous marquions un premier arrêt au mirador de Jardina . Il offre un magnifique panorama sur la vallée de la Laguna et sur de petits

villages alentours, accrochant les collines, dont de typiques maisons bigarrées, en teintaient les versants .

Sur l' île de Tenerife, l' ambiance était résolument bien différente de celle semi-désertique, rencontrée sur les autres canariennes

Lanzarote et Fuerteventura, précédemment visitées !

 

 

Puis la brume s' est épaissie . Nous regagnions à nouveau quelques miradors aménagés depuis lesquels, nous ne distinguions absolument rien ! La vue se dégageait à nouveau, alors que nous avions commencé à redescendre . Nous multipliions alors des arrêts  le long de la route, improvisant ainsi des belvédères, après qu' à chaque virage, nous ne cessions de découvrir de nouveaux somptueux paysages montagneux

s' étendant jusqu' à se répandre dans l' océan .

 

Nous dévalions ensuite sur près de 7 km, la vertigineuse route en lacets menant à Taganana .

 


 

Le village occupe le fond d' une vallée dont les typiques maisons blanches et les cultures en terrasses s' étalent sur chacun des versants .

 

 

Peu après le village, la route prend fin . Les paysages formés par cette côte sauvage et déchiquetée plongeant jusque dans l' océan, confèrent

à cet endroit un petit air de "bout du monde" . Un décor que le spectacle des rouleaux venant se fracasser aux pieds des falaises abruptes, contribuaient encore à sublimer .

 


 

Bref, une ambiance que nous avons réellement appréciée, et dont nous étions les seuls à profiter . Ainsi, nous avait-il semblé que la plupart

des touristes fréquentant l' île, ne s' aventuraient généralement pas jusqu' ici ... Et personnellement, ce n' était pas pour nous déplaire !

Nous y bénéficiions même d' une éclaircie avant que des trombes d' eau ne se mettent à nouveau à s' abattre !

 

 

Nous regagnions le petit village de Chamorga . Situé au cœur du massif de l' Anaga, d' éparses maisons en occupent les pentes de pics acérés .

La route y prend fin, si bien qu' au-delà, il n' est plus possible de se rendre véhiculés, plus au Nord-Est de l' île . Aussi le village est-il le point de départ de nombreuses randonnées donnant accès au parc .

Espérant une fenêtre météo un peu plus favorable, nous nous risquions à envisager faire un circuit en boucle menant au Faro de Anaga

(une balade accusant tout de même un dénivelé d' environ 1 300 mètres !) . A peine avions-nous gravi quelques centaines de mètres, d' un chemin raide parfaitement repéré, bordé de lauriers et de cactus, qu' il se remettait à pleuvoir . La passion que Barbara voue aux phares

aurait- elle raison de son aversion pour la pluie ? Parvenus trempés à la maison en ruines de Casas Tefada, nous convenions de faire

demi-tour et d' aller trouver refuge dans l' habitacle de notre véhicule .

Quel dommage ne pas avoir pu randonner au cœur de ce massif ...

Bénéficiant d' une météo plus favorable, nous pensions que ce devait être bien agréable !

 

 

 

 

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